Jeudi 6 février 2020
Surtout célèbre pour ses motifs iconiques − chiens aboyeurs, bébés rampants et soucoupes volantes −, Haring avait pour principale ambition de faire œuvre d’« art public » qu’il diffusait à travers son Pop Shop et les médias, ou encore dans les métros et les espaces urbains collectifs.
Haring s’est impliqué dans la lutte contre le sida, l’apartheid et a milité en faveur du désarmement nucléaire.
Puisant ses influences dans l’expressionnisme abstrait, le pop art, la calligraphie japonaise ou les travaux des grapheurs new-yorkais, son style singulier, en apparence spontané, était tout autant traversé par les énergies de son époque, du voyage dans l’espace au hip-hop et aux jeux vidéo.
Il est fauché en pleine jeunesse et décède à l’âge de 31 ans.